La tendance globale n’est pas à l’optimisme absolu. Dans une période où la conjoncture reste profondément défavorable, les taux d’emprunts entament une phase de stabilisation plutôt conformes aux prévisions. Sans surprise, les taux se maintiennent à un niveau relativement bas.
En effet, après plusieurs mois de baisse continue ayant contribué à amortir en quelque sorte la chute des prix de l’immobilier et éviter un arrêt brutal de l’activité du marché, les taux des crédits immobiliers devraient rester avantageux, pour ceux qui souhaitent réaliser un projet immobilier au cours des prochains mois.

Néanmoins, les marges de manœuvre de la Banque Centrale Européenne semblent se rétrécir et la politique accommodante menée jusqu’à présent visant à garantir un équilibre, et une certaine stabilité des prix au sein de la zone Euro pourrait donc toucher à sa fin. Les pressions dues aux endettements massifs des Etats sont incessantes et les disparités entre les Etats membres de l’union européenne se creusent. On peut bien évidemment craindre un retour de l’inflation.
Le secteur immobilier est en effet sous perfusion depuis plusieurs mois, depuis les méfaits de la tempête financière. Le taux directeur toujours fixé à un 1 % par la BCE a cependant permis d’éviter les mouvements des taux d’emprunts vers le haut.
Néanmoins, le marché immobilier reste grippé et bridé en profondeur par l’insolvabilité des ménages. La valorisation des appartements et des maisons restent en effet globalement excessive. De ce point de vue, un recul supplémentaire des prix des biens en 2010, reste impérative, pour relancer durablement ce secteur clé de notre économie.

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