Loin de s’être tassée l’histoire semble se répeter dans les petites communes de France.
Le sujet phare du mois de Novembre est à nouveau au centre de toutes les attentions.
La réforme des rythmes scolaire alimente les municipales
Les élections municipales se rapprochant, le climat auparavant déjà tendu, semble se durcir plus encore.
Le problème tend plus à l’aspect financier de la réforme qu’à son contenu.
En effet, certains maires proposent d’appliquer une taxe forfaitaire d’une vingtaine d’euros aux familles, afin de financer la réforme. Or, certains parents, éprouvant des difficultés financières, n’ont pas les moyens de répondre à celle-ci. C’est notamment le cas dans les communes rurales, où peu d’activités même payantes sont disponibles, et où les familles vivent souvent en dessous du seuil de pauvreté. Ces petits villages de la campagne sont souvent oubliés des politiciens.
Selon les chiffres, seules 3% des quelques 20 000 communes éprouvent encore des difficultés à s’organiser pour appliquer la loi, et 5% refusent de l’appliquer. Des chiffres assez faibles, au regard des grincements de dents qui font beaucoup de bruits dans les médias.
Pour rappel, la réforme des rythmes scolaires a pour but d’ajouter une demi-journée à la semaine scolaire, passant ainsi à quatre jours et demi, en ajoutant au planning des élèves des activités périscolaires, qui doivent normalement être proposées de manière gratuite.
L’animateur périscolaire pour les activités
Parce que le personnel de l’éducation est avant tout chargé d’apprendre à lire, écrire et compter aux enfants, c’est un animateur périscolaire qui doit être en charge des activités. Sport, jeux éducatifs, travaux manuels, découverte de livres à la bibliothèque municipale… Le choix est vaste pour développer la curiosité des petits.
Le problème, c’est que beaucoup de communes ignorent qu’elles peuvent faire appel à des animateurs périscolaires possédant une formation spécifique s’inscrivant au coeur de la réforme des rythmes scolaires.
En Basse-Normandie, ces professionnels de l’organisation d’activités pour les enfants sont formés théoriquement ainsi qu’à travers des stages, à encadrer les élèves, et à leur apprendre l’ouverture sur le monde et l’esprit d’équipe.
La question reste donc en suspens, et l’on ne sait pas encore comment sera appliquée la réforme des rythmes scolaires dans la réalité. Les maires sont encore en train de s’organiser pour mettre en place toutes les données nécessaires au bon déroulement du projet, mais, les nouvelles élections municipales ayant lieu dans peu de temps, il n’est pas certain que leurs directives voient le jour. C’est aux faveurs du nouveau maire que les éléments seront appliqués.
