Les médecins sont confrontés aux plaintes de douleur de leurs patients et trop souvent les traitements mis en œuvre ne donnent pas satisfaction ; particulièrement pour les douleurs chroniques (subies parfois depuis des années) et les situations complexes (soins palliatifs). La recherche et le traitement de la cause de la douleur, première démarche indispensable, n’apportent malheureusement pas toujours le soulagement attendu. Le patient a-t-il vraiment mal ? Quel autre traitement lui donner pour l’apaiser ? Quelles radiographies ou examens permettraient de comprendre ? Trop souvent le malade et le médecin se retrouvent dans une impasse : l’un, accablé et douloureux, l’autre, impuissant et embarrassé de ne pas tenir correctement sa place de médecin ; malgré l’utilisation des possibilités médicales actuelles. Pour sortir de cette impasse j’ai ajouté au regard du médecin celui du philosophe qui observe les phénomènes tels qu’ils se manifestent entre les hommes, la phénoménologie. Avec ce double regard de nombreuses interrogations émergent, telles que :
– Qu’est-ce que la douleur et qu’est-ce qu’elle n’est pas ?
– Comment mieux objectiver une expérience toujours subjective ?
– Comment évaluer la douleur alors qu’elle est incommunicable ?
– Si la souffrance n’est pas la douleur, la douleur est-elle souffrance ?

Si vous êtes impliqués dans la prise en charge de la douleur, partageons des réflexions, observations et pratiques. Explorons ensemble des chemins novateurs pour apaiser la douleur de ceux dont la vie est bouleversée.

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