Avec l’arrivée des beaux jours, les solutions miracles qui indiquent comment perdre des kilos affluent de toute part. Ces régimes bien souvent efficaces à court terme, n’ont plus de bénéfices à long terme. La pratique des régimes à répétition peut même entraîner une prise de poids supplémentaire ! Pourtant, mincir ou ne pas prendre de poids sans faire de régime, c’est possible. Cela commence par la compréhension du fonctionnement de notre organisme et savoir comment on prend du poids.
Pour conserver un poids stable, il est important de respecter un équilibre entre l’énergie absorbée via notre alimentation et l’énergie dépensée via notre activité physique.
En se basant sur les données de la littérature scientifique, la Fondation Cœur et Artères a abouti aux constats suivants :
– L’équivalent d’un demi-morceau de sucre chaque jour = 10 kilos supplémentaire au bout de 10 ans
La prise de poids peut être liée à une quantité d’énergie absorbée supérieure à celle dépensée. Prenons l’exemple d’un homme qui dépasserait chaque jour de 19 kilocalories en trop, soit l’équivalent d’un demi-morceau de sucre seulement (soit 2,7 grammes), ses besoins énergétiques pendant 10 ans, sans pour autant augmenter son activité physique. Celui-ci subira une prise de poids de 10 kilos.
– 6 minutes de marche en moins = 12,4 kilos supplémentaires au bout de 10 ans
La prise de poids peut également être liée à une quantité d’énergie dépensée inférieure à celle absorbée. Prenons l’exemple d’un homme à qui il manquerait chaque jour 24 kilocalories, (soit 6 minutes de marche seulement), pour atteindre l’équilibre entre énergie dépensée et énergie absorbée. Celui-ci subira à terme une prise de poids de 12,4 kilos. Ce cas n’est pas rare. En effet, le manque d’exercice physique fait partie intégrante de nos vies modernes. En 1960, un Français parcourait en moyenne 7 km par jour contre seulement 300 m aujourd’hui !
– Les deux actions combinées :
Un excès calorique équivalent à un demi-morceau de sucre par jour et un déficit énergétique équivalent à 6 minutes de marche en moins entraînent au bout de 10 ans, une prise de poids de 22,4 kilos.
Suivant cette logique, pour perdre du poids, il faudra alors que l’énergie dépensée soit supérieure à la quantité d’énergie absorbée. Aussi, pensez à manger équilibré et à mettre l’activité physique au programme de votre vie de tous les jours. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire que l’activité physique soit intense pour être efficace. Si vous manquez de temps, pensez à intégrer l’activité physique à votre vie quotidienne en prenant les escaliers plutôt que l’ascenseur dès que possible, en allant chercher votre pain à pieds ou à vélo, à jardiner dès les premiers rayons de soleil ou à descendre un arrêt de bus ou de métro plus tôt.
Conserver un poids stable et donc éviter le surpoids vous permettra non seulement de garder la ligne mais aussi et surtout de préserver votre santé cardiovasculaire. En effet, grossir peut avoir des conséquences sur la santé. L’obésité peut engendrer des troubles de santé tels que l’hypertension ou le diabète. Ces maladies constituent de réels facteurs de risque des maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde ou les accidents vasculaires cérébraux.
A propos de la Fondation Cœur et Artères :
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…).
Aujourd’hui, la fondation finance de nombreuses recherches qui ont pour but d’aboutir à de nouveaux traitements thérapeutiques permettant de sauver des vies. Notre mission consiste également à informer, prévenir et donner les clés qui permettent à chacun de mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.
Pour en savoir plus sur la Fondation Cœur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com
Pour faire un don à la Fondation :
Par Internet : www.fondacoeur.com/faire-un-don-a-la-recherche.html
Par courrier : Fondation Cœur et Artères – Parc Eurasanté – 256 avenue Eugène Avinée – 59120 Loos (n’oubliez pas de laisser vos coordonnées pour l’envoi du reçu fiscal)
Pour contacter la Fondation Cœur et Artères : contact@fondacoeur.com ou 03 28 16 92 00.
Focus sur les maladies cardiovasculaires :
Ces maladies représentent aujourd’hui un enjeu crucial de Santé Publique puisqu’elles constituent la première cause de mortalité dans l’ensemble des pays développés et n’épargnent plus les pays émergents. Chaque année, en France, les maladies cardiovasculaires représentent : 215 000 infarctus du myocarde par an, 140 000 accidents vasculaires cérébraux par an induisant 150 000 décès par an.
On prévoit même, vieillissement de la population aidant, une hausse de 50% du nombre de cas d’insuffisance cardiaque et d’infarctus au cours des 25 prochaines années si rien n’est fait. Derrière cet ensemble des maladies cardiovasculaires, se cachent en effet plusieurs pathologies métaboliques qui favorisent leur développement, parmi lesquelles certaines sont en particulière expansion :
– L’obésité : Entre 1987 et 1996, l’obésité a augmenté d’environ 45 % dans l’Hexagone. En 2020, près de 20 % de la population française sera classé dans le groupe « obèse » (Inserm, Institut National de la santé et de la recherche médicale), contre 9,5 % en 2002. La jeunesse française, longtemps «protégée » face à cette épidémie, est à son tour touchée avec plus de 13% des enfants et adolescents présentant aujourd’hui une obésité ou un surpoids On dénombrerait en particulier aujourd’hui en France 16% d’obèses dans la classe d’âge des 7-12 ans, alors qu’ils n’étaient que 5% en 1980.
– Le diabète : 2,5 millions de Français sont atteints de diabète de type 2 avec une augmentation de 3,2 % par an du nombre de diabétiques constatée entre 1998 et 2000. En 1985, 35 millions de personnes dans le monde souffraient de cette maladie. En 2000, quinze ans plus tard, le chiffre dépassait les 150 millions et devrait atteindre 300 millions d’ici à 2025, soit 5,4 % de la population mondiale.
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