Depuis quelques temps, la baisse des taux d’emprunts a fait revenir de nombreux acheteurs jusque là attentistes, notamment les cadres et les secundo-accédants. Dans le même temps, la baisse des taux incite beaucoup de propriétaires, ayant réalisés un emprunt ces dernières années , à renégocier leur prêt . Ceci explique en partie, la hausse des demandes auprès des organismes financiers.
Cependant une telle hausse des demandes de crédits immobiliers, ne rime pas systématiquement avec achat d’un bien immobilier. Si d’un certain côté, le marché semble reparti à la hausse tant en nombre de biens négociés qu’au niveau des prix, les derniers chiffres du chômage révèlent de nouveau quelques difficultés économiques.
Actuellement, les taux n’ont jamais été aussi bas , et ils ne peuvent de ce point de vue que remonter à terme. Il est à ce propos vraisemblable que l’on ait une poussée d’inflation aggravée par l’état de nos finances publiques.
En somme, la situation est surtout propice à la renégociation des crédits immobiliers. Ces deux dernières années, la valorisation des biens n’a pas suffisamment reculé pour permettre à un volume plus conséquents de primo-accédants d’acheter leur maison ou appartement.
Il semble donc nécessaire de rester prudents , même si ce genre de situation, où un réajustement s’opère, est parfois propice pour réaliser de bonnes affaires, surtout si l’on détient un apport financier conséquent.