Le numérique intervient aujourd’hui à tous les niveaux. Notre vie quotidienne est à présent constamment sollicitée par des écrans : téléphones, ordinateurs, tablettes, écrans d’affichages et même les montres s’y mettent. Il n’est donc pas étonnant de voir Internet et toutes les technologies s’introduire tout doucement dans le monde de l’éducation. On voit de plus en plus de MOOC (Massive Open Online Course ou Cours en ligne ouvert aux masses en français) arriver sur les plates-formes officielles des grandes écoles.
Les MOOCs répondent à plusieurs problématiques et permettent de solutionner le problème des transports, des frais d’hébergement ainsi que tous les problèmes d’assiduité. Il suffit à présent de s’enregistrer en ligne pour avoir accès à l’éducation. Les professeurs présentent les cours par l’intermédiaire de petites vidéos et proposent des devoirs à rendre dans un temps préalablement imparti. Ensuite, les élèves procèdent à du peer correcting (notation mutuelle). En effet, plusieurs élèves notent les devoirs d’autres personnes et leurs corrections sont également notées par ces derniers.
Ainsi, de nombreuses écoles ouvrent des plates-formes interactives où elles proposent gratuitement de dispenser des cours dans tous les domaines qu’elles maîtrisent en temps normal. Les universités américaines ont été les premières à utiliser ce système. Cette mouvance est née à Standford grâce à la plate-forme Coursera. Elle a rapidement été suivie par edX, créée par une université qu’on ne présente plus : Harvard. C’est dire l’importance que prends ce phénomène.
Dès lors, les grandes écoles de communication, de commerce ou d’ingénieurs en Europe commencent tout juste à suivre le chemin de l’éducation en ligne. HEC ou Polytechnique en France commencent à proposer ce genre de solution. On pourrait bientôt voir des cours de BTS communication ou même des formations entières en communication dispensées en ligne par des écoles de publicité comme l’Ecole Supérieure de Publicité ou encore par des écoles de commerce voire même des universités.
Ces formations délivrent des certificats d’acquisition de connaissances à la fin du programme mais pas de diplômes en tant que tel. Les formations sont donc un plus mais ne sont pas encore reconnues comme l’équivalent des diplômes remis au terme des formations standard de Master, de licence ou encore de BTS. La France doit mettre en place des plates-formes de ce genre afin de ne pas prendre de retard. S’il s’agit là de la prochaine étape à franchir dans le monde de l’éducation, il est important de ne pas manquer le coche auquel cas la situation s’aggraverait pour la France.