De retour de congés accompagné des précieux films super8 de votre enfance dans une malle. Trépignant d’impatience à l’idée de voir vos inestimables souvenirs, vous connectez le projecteur, une étincelle fuse et c’est la panne !
La solution serait de faire opérer un transfert de super 8 sur dvd. Pour la réalisation de cette digitalisation vous pouvez faire appel au savoir faire d’un spécialiste, qui pourra également effectuer des numérisations de cassettes vidéo.
Le nettoyage des super 8
Tout débute par un essuyage, un contrôle et une réfection des films. Les amorces abîmées ou non correct sont remplacées. Pour effectuer convenablement la numérisation des premières images de la bobine il faut une amorce en bon état.
Le transfert super 8
Dès lors que la préparation des films est terminée, la digitalisation des bobines peut démarrer. Chaque image de la pellicule est scannée sur le transducteur numérique d’une caméra pour effectuer une numérisation de film. Pour échapper à tout problème, la numérisation est exécutée sous supervision permanente. Les bobines sont souvent très anciennes et différents types de problèmes surgissent pendant les opérations de numérisation. La numérisation pourrait être arrêtée aussitôt en cas d’incident.
Les corrections effectuées
Lorsque le film est digitalisé, seul le diaphragme est contrôlé. Il est parfois nécessaire d’intervenir en corrigeant l’ouverture du diaphragme de la caméra afin d’éclaircir la scène et ainsi récupérer des détails dans les zones sombres. Si l’on ne réalise pas ces réglages, la digitalisation ne fixera pas tous les détails pour les passages sous-exposés.
Postérieurement à la digitalisation, le contraste et la retouche de la balance des couleurs sont réalisés. L’ajustement du gamma facilite la correction des surexpositions et permet d’éclaircir les passages sous exposés. Les dominantes de couleurs occasionnées par l’utilisation d’un filtre de couleur inadéquat, ou par l’âge du film, ou par la conjonction de ces deux éléments, sont neutralisées.
L’encodage intermédiaire
Des codecs intermédiaires sont alors employés après ces 1ier ajustements, c’est le DVC HDPRO pour un film en haute définition, ou du DVC PRO pour un film en SD. Ces procédés d’encodages sont des encodages à hauts débits et ils permettent de conserver le maximum d’informations provenant de la numérisation.
La postproduction
Les corrections
La postproduction va ensuite nous permettre d’opérer des réglages sur les images. Cette tâche est effectuée avec des outils qui corrigent en s’affranchissant de l’aspect subjectif de la vue humaine. Le niveau des noirs, la balance des couleurs, le niveau gamma, le contraste font l’objet d’un ajustement.
Tous les filtres ne sont pas utilisés systématiquement. Un film impeccable n’a pas besoin de correction, à l’exception de ce qui sera nécessaire afin de compenser le vieillissement de celui-ci.
L’encodage final
C’est à ce moment que le codage est réalisé. De nombreux supports et codages sont réalisables, le dvd data en fait partie. Le codage en h264 (extension .mp4) pour disposer d’un film en HD, le codage en mpeg2 pour un film en définition standard. Si vous souhaitez un film en définition standard le codage en mpeg2. Le transfert sur disque dur externe permet aussi de travailler facilement les films numériques.
L’ensemble des procédures est complétée avec l’authoring qui permet de disposer d’un dvd vidéo.
Pour conclure, le titre est libellé sur le dvd, précédé par la pochette.
Situé en Ile de France, Saga 8mm dispose d’un dépositaire à dans les Yvelines, et d’un point de vente à Paris.