Antilles françaises : bonnes raisons d’y aller


L’euro comme monnaie locale, le téléphone, même mobile, qui fonctionne comme à la maison, les menus qui n’omettent ni la baguette de pain ni le verre de côtes-du-rhône, la télévision qui diffuse en direct les nouvelles de la métropole, des équipements sanitaires (pharmacie, médecins, hôpitaux) de niveau national… La pause tropicale est ici encadrée par de solides repères. Ajoutons la facilité de conduire sur des routes bien balisées et la même langue parlée par tous, Antillais comme vacanciers.
Voilà qui gomme jusqu’à l’inquiétude d’un retour rapide en cas d’urgence. Mieux : les numéros utiles sont les mêmes qu’en métropole : 15 pour le Samu, 17 pour la police, 18 pour les pompiers… Voilà aussi qui distingue les Antilles françaises de leurs voisines. Inutile d’accabler ces dernières pour leurs médiocres infrastructures routières ou sanitaires, le téléphone hors de prix ou l’insécurité qui flambe. Au minimum faut-il souligner que leurs hôtels sont tous à la mode américaine, depuis les prises électriques jusqu’au café insipide, en passant par la télévision par satellite et les additions en dollars.

De décembre à mai, la température moyenne oscille entre 27 et 30° C, à la Martinique comme à la Guadeloupe. Ciel bleu, plein soleil et… bronzage garantis. Voilà qui pousse à la pause plage. Des kilomètres, tapissés de sable blanc. A la Martinique, viser le Diamant, Sainte-Luce et Sainte-Anne. A la Guadeloupe, opter pour Gosier et Sainte-Anne, (sans négliger les airs chics de Saint-François), pas plus que les landes sauvages et les criques désertes de la Pointe des Châteaux.

Une cinquantaine de vols desservent chaque semaine les deux départements français des Antilles, en direct au départ de Paris. Pour moitié, ils sont assurés par Air France. En saison, de nombreux départs des grandes villes des régions sont également programmés. Les vols durent 8 h 30 et permettent, en quittant la métropole en fin de matinée, de s’installer dans sa chambre d’hôtel en fin d’après-midi, décalage horaire (5 heures en hiver) compris.
Les vols retour décollent de Fort-de-France (Martinique) et de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) en fin de journée et atterrissent en métropole au petit matin. Seul reproche, ils ne répondent pas aux habituels critères de confort aérien. Remplissage maximum, service sommaire et prestations comptées, afin de rogner sur les coûts d’exploitation. A l’inverse, les formalités sont rapides et le transfert des bagages est souvent assuré par les tour-opérateurs, ce qui permet d’enregistrer ses valises à l’aéroport de départ pour les retrouver devant la porte de sa chambre ou de sa cabine.

Plage certes, mais avec toutes les formules d’hébergement possibles. De l’auberge de jeunesse, au palace étoilé, en passant par les hôtels-clubs, tout est possible.