Alors que les IST continuent d’augmenter, l’Organisation Mondiale de la santé vient confirmer les inquiétudes récentes des autorités médicales : un déclin de l’intérêt des jeunes pour les préservatifs et les contraceptifs. Un rapport qui confirme le constat alarmant de la propagation des IST au sein des 16-25 ans.
En France, d’après le Parisien, ils seraient plus de 68% à déclarer utiliser un moyen de contraception au cours de leurs rapports sexuels. Des chiffres qui dépassent certes la moyenne, mais qui impliquent également que plus de 32% des jeunes français n’ont plus recours aux préservatifs. Une tendance qui s’accentue avec l’expérience. En effet, 90% déclarent avoir utilisé un préservatif au cours de leur premier rapport sexuel. Les hommes seraient les « moins sérieux » : seulement 61% d’entre eux se protègeraient contre 71% pour les femmes.
En Espagne, le constat est le même. Malgré les campagnes de prévention, les jeunes espagnols craignent moins les IST et les conséquences qui s’ensuivent. En Espagne, le recours aux traitements chlamydia ou à d’autres traitements IST aurait quasiment triplé. La syphilis serait ainsi plus courante, de la même manière que le virus de l’herpès aurait augmenté de manière considérable : environ 68%. Les traitements chlamydia auraient connu une distribution record, avec 13 % de femmes diagnostiquées en plus par rapport à l’année précédente.
Pour l’OMS, les jeunes relativiseraient beaucoup plus sur les IST et les risques qu’ils encourent depuis 1990. Pour les associations, l’information et les pubs chocs des médias ne suffisent plus à changer le comportement des jeunes. Ainsi plus de 448 millions de jeunes souffriraient de symptômes IST et seraient donc contraints de prendre des traitements chlamydia, de syphilis, ou pour la gonorrhée.
Si une grande majorité de ces traitements IST sont efficaces, aucun ne permet à l’heure actuelle d’éradiquer complètement le virus contracté. Pour les experts, la prévention reste donc le meilleur moyen pour lutter contre les IST. Les nations devront donc trouver un nouveau moyen de sensibiliser les jeunes pour enfin parvenir à contrer cette épidémie.
Article rédigé en collaboration avec Julie de Healthexpress.