S’informer c’est comprendre !

La Ligue contre le Cancer organise en Deux-Sèvres, une réunion d’information sur les cancers bronchiques, de la prise en charge de la maladie aux dispositifs thérapeutiques.
Elle aura lieu le jeudi 16 février 2012 à 17h00. Rendez à la grande salle de réunion du 2ème étage, au Niveau 3, dans la Polyclinique Inkermann sise 84 route d’Aiffres à Niort.

La conférence sera composée de 3 parties :
•    Présentation par le Dr VASSORT du CH de Niort. Il nous exposera la prise en charge du malade atteint d’une lésion suspecte et le bilan initial pour établir le diagnostic de cancer bronchique.
•    Présentation par le Dr CHALHA, de la Polyclinique Inkermann (Niort). Il abordera les différents traitements proposés et les différentes méthodes thérapeutiques.
•    Discussion autour des questions interrogations des participants.
Il s’agit de la 3ème réunion d’information à destination des malades et des proches, les précédentes avaient pour sujet le cancer de la prostate, la sexualité et le cancer…Ces occasions permettent de réunir des médecins du privé et du public et les patients (et/ou leur famille).
L’accès est bien sûr gratuit et libre.

Un peu plus sur les cancers bronchiques…

Il existe deux types de cancers du poumon, ou plus exactement de cancers des bronches : les cancers à petites cellules, les moins nombreux, et les cancers non à petites cellules.
C’est un cancer très fréquent, 28000 nouveaux cas par an dont 25000 pour les hommes du fait d’un plus grand tabagisme.
→ la cigarette est la cause principale des cancers du poumon : il serait à l’origine de 85% d’entre eux. Tous les moyens de consommation de tabac, cigarettes, pipe, cigares, cigarillos, narguilé… exposent à ce risque dont l’importance augmente plus avec la durée du tabagisme qu’avec son importance. Ainsi est-il plus dangereux de fumer 10 cigarettes / jour durant 20 ans que 20 cigarettes / jour durant 10 année ! Et à l’inverse d’une idée reçue, il n’y a pas de tabagisme à risque mineur. La fumée du tabac n’est pas uniquement dangereuse pour le « consommateur », elle l’est également pour son entourage qui absorbe de la fumée ; on considère que ce tabagisme, dit passif, provoque 3 à 5 000 décès / an.
→ Un cancer du poumon se déclare par des signes peu caractéristiques. Il peut s’agir d’une simple dégradation de l’état général (fatigue, amaigrissement), de crachats sanglants, d’un essoufflement, de ganglions au niveau du cou, d’une toux. Scanner et radiographie thoracique peuvent alors orienter le diagnostic mais c’est la fibroscopie bronchique qui est l’examen concluant en permettant de voir la tumeur et d’en prélever un fragment pour examen microscopique.

→ Le traitement du cancer du poumon dépend de sa nature et de son degré d’extension. Mais si la guérison peut être envisagée dans certains cas de cancers non à petites cellules, ce n’est malheureusement pas la situation la plus fréquente. La guérison sera obtenue grâce à une opération permettant d’enlever la tumeur avec tout ou partie d’un poumon. Quand cette chirurgie n’est pas réalisable, en particulier quand la tumeur s’est étendue aux ganglions du cou, à la plèvre ou à distance (métastases osseuses par exemple), le traitement fera alors appel à la radiothérapie et à la chimiothérapie. Quant aux cancers à petites cellules, leur traitement fait surtout appel à la chimiothérapie associée à la radiothérapie.
→ Prévention et dépistage : les cancers du poumon ne peuvent être prévenus que par l’abstinence tabagique absolue et par l’évitement de certaines pollutions liées au travail. En ce qui concerne le dépistage précoce, il n’est pas possible actuellement parce que même un scanner normal des poumons chez un gros fumeur ne permet pas d’exclure l’apparition d’un cancer bronchique dans les mois qui suivent.

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