Importance du facteur affectif dans la motivation.
Le facteur affectif est un facteur non négligeable dans l’action éducative, et notamment dans l’apparition de la motivation. C’est ainsi que l’indifférence des éducateurs envers l’adolescent qui traverse une crise d’identité au moment de construire sa personnalité, peut avoir des implications négatives sur son estime de soi et partant, sur son activité scolaire.
Comment faire pour ne pas se montrer indifférent ?
Ne pas se montrer indifférents pour les parents consistera tout d’abord à rassurer l’adolescent, à lui dire que rien ne résiste l’application, et à la persévérance. Le plus important, en matière d’éducation, c’est de positiver, en adoptant une attitude optimiste, à démythifier une matière réputée difficile, comme lui démontrer par exemple que les mathématiques sont comme un jeu. De ce fait ils aborderont cette matière avec plus d’intérêt et de confiance en eux.
Les avantages d’un accompagnement scolaire:
Grâce à l’ accompagnement scolaire, l’adolescent pourra combler ses lacunes, mieux assimiler ses leçons et évaluer avec précision son niveau. Outre l’obtention de l’adhésion de l’adolescent, les parents aideront matériellement celui-ci, à organiser un emploi du temps en dehors des heures de classe qui ménagera des moments pour la détente, pour les devoirs et les leçons, d’autres pour d’éventuelles aides aux travaux ménagers, et ainsi de suite. Les parents doivent ainsi faire preuve de souplesse, et de compréhension, car un surcroît de travail doit être fourni, si l’on veut que l’adolescent se plie de gaîté de cœur aux exigences de l’accompagnement scolaire.
Importance de l’encouragement.
Un point extrêmement important que les éducateurs oublient souvent, qu’ils soient parents ou professeurs, c’est d’encourager leurs adolescents. On oublie souvent d’apprécier le travail des adolescents, or l’indifférence est mal vécue par les élèves, que ce qu’ils ont fait soit bien ou mal, les adolescents aiment qu’on le leur dise. Et tout effort, même non couronné de succès mérite d’être mentionné et apprécié. Si l’enfant ou l’adolescent a eu un C- lors d’un précédent devoir, et que la fois suivante il a eu un C+, il faut ne faut jamais le blâmer car il se découragerait si vous lui dites qu’il est encore bien loin du B et encore plus du A. L’important, c’est de positiver l’échec, en le félicitant et montrant que vous avez vu qu’il a fait un effort et que s’il persévère il finira par obtenir de meilleurs résultats. Cela le motivera pour fournir un peu plus d’effort, et il ne vous en appréciera que davantage. Et cela le prédisposera à accueillir avec bienveillance et curiosité l’accompagnement scolaire.