Le candidat à la franchise doit trouver les fonds, après avoir estimé les besoins financiers nécessaires au démarrage de son activité. Plusieurs choix s’offrent alors à lui : apport personnel, l’emprunt bancaire, le prêt d’honneur, dispositifs d’aides aux créateurs…
Le prêt bancaire est une des nombreuses sources de financements d’un projet de franchise. Mais convaincre son banquier n’est pas une mince à faire. Notoriété et solidité d’un réseau, concept à succès… sont de nos jours suivis de prêt par les banques. Ces banques disposent même d’un service qui s’occupe spécialement des emprunteurs candidats à la franchise. Avec des outils spécialisés, les institutions financières peuvent désormais suivre la performance des enseignes et estimer la réitération d’un concept sur une zone donnée. Si les banques prennent autant de précautions, c’est que les chiffres montrent qu’un crédit aux entreprises est sept fois plus risqué qu’un crédit aux particuliers.
De ce fait, face au banquier, le candidat doit monter son dossier de manière irréprochable. Ensuite, il doit réussir sa rencontre avec le banquier en présentant un dossier solide : besoin en fonds de roulement prévisionnel, cohérence du choix du métier avec le profil et le parcours professionnel du candidat. En d’autres termes, le candidat doit aligner des chiffres et démontrer sa motivation et la viabilité de son projet. A noter que l’emprunt bancaire dépasse rarement 70% de l’investissement global du montage d’entreprise, et le taux d’emprunt varie de 3,5 à 4,5 %. Le taux étant variables, consulter plusieurs institutions financières à la fois est donc fortement conseillé.