Lundi 5 Décembre 2011 – La crise qui sévit n’est pas sans affecter le secteur immobilier. Si la pierre reste une valeur appréciée, elle subit néanmoins les aléas du contexte économique actuel.
La valorisation parfois excessive des biens, à laquelle, s’ajoute une solvabilité fragile contribuent à exclure aujourd’hui bon nombre de candidats.
En effet, la solvabilité a été affectée par la hausse des taux de crédit au cours de l’année 2011. De leur côté, les prix n’ont en revanche que très peu reculé. De ce fait dans certains secteurs géographiques, le volume d’acquéreurs diminue, et pousse certains vendeurs à revoir leur prix.
En revanche les cœurs de ville, l’île de France et à Paris, bénéficient toujours d’une demande forte et les prix peinent évidemment à corriger. Aussi, les petites surfaces tirent leur épingle du jeu, de par le volume de candidats à la recherche de ce type de biens, occasionnant parfois des excès.
Selon les régions, où la position géographique du bien, les prix évoluent sensiblement. On peut ainsi constater de profondes disparités dans l’hexagone, avec de fortes baisses dans certains secteurs et notamment en zone rurale.

Aujourd’hui, la tendance globale semble toutefois s’orienter à la baisse. La conjoncture incertaine, la diminution du pouvoir d’achat des ménages, devraient en effet faire pression sur les prix. Le site immobilier novemo.com , souligne par ailleurs, la nécessité d’un recul des prix, pour favoriser un retour à des valeurs plus compatibles avec les capacités financières réelles des ménages. Une baisse qui cette fois ci , si elle intervient, pourrait s’installer plus durablement en France.

5 /12 /2011