Malgré le développement toujours plus grand des transports en commun sur le territoire hexagonal, la circulation routière traditionnelle n’est pas prête de disparaître. En conséquence, il appartient à tous les Français de se montrer extrêmement responsables en terme de sécurité routière ce qui impose un apprentissage dès le plus jeune âge de l’ensemble des notions inhérentes au civisme routier. Dans cette optique, les pouvoirs publics ainsi que les assureurs proposant des contrats d’assurance automobile organisent régulièrement des opérations de sensibilisation au profit des usagers de la route. Il ne faut cependant pas accabler les compagnies d’assurance de l’idée selon laquelle elles s’inscriraient dans une logique de préservation exclusive de leurs intérêts parce que même si la diminution de l’accidentologie est bénéfique en matière d’assurance automobile, elles souhaitent très sincèrement protéger leurs clients ou leurs adhérents pour celles qui fonctionnent sur le fondement d’une logique mutualiste. A cet égard, il est d’ailleurs intéressant de rappeler qu’au-delà des considérations humaines bien évidemment premières, la baisse de l’insécurité routière entraîne une baisse automatique des coûts de souscription annuelle d’un contrat d’assurance automobile. Or à la lumière de la crise du pouvoir d’achat qui frappe actuellement la plupart des ménages Français, l’opportunité de réaliser des économies substantielles sur le segment de l’assurance automobile est un atout très attractif. Néanmoins, seule une formation à la conscience routière est de nature à inverser significativement la tendance de l’insécurité routière. Il est alors nécessaire de mettre en lumière un dispositif mis en place au mois de Mars 2011 : « Michèle MERLI, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, et François FONDARD, président de l’Union nationale des associations familiales (UNAF), signent, mercredi 2 mars, une convention de partenariat pour accompagner les familles dans l’éducation à la sécurité routière, renforcer les actions à l’égard des publics jeunes, des seniors et des usagers vulnérables et soutenir les familles victimes d’accidents de la route ». Il s’agit d’une excellente initiative dans la mesure où la famille est naturellement le berceau de l’éducation pour tous les enfants si bien qu’il n’est pas inopportun d’imaginer que la question routière soit progressivement abordée par les enfants. Ensuite si cette éducation routière s’installe progressivement dans l’ensemble des familles hexagonales, des progrès significatifs devraient apparaître au cours de la prochaine décennie en terme de sécurité routière à condition d’admettre de s’inscrire sur une logique de long terme qui fait souvent cruellement défaut en l’espèce.
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