Marché immobilier : Vers un réajustement en profondeur


En 2010, avec des taux historiquement bas et quantité de mesures d’aides à l’accession, le marché immobilier a bénéficié d’un léger regain d’activité après une année 2009 assez sombre, suite à la crise de 2008.

De nombreux facteurs artificiels ont ainsi soutenu un marché pour le moins fragile après une période de forte spéculation entre 1997 et 2007. Pourtant la solvabilité réelle des ménages ne s’est guère améliorée, bien au contraire. Les prix se sont même un peu plus déconnectés de la réalité et des revenus.

Aujourd’hui, à travers une conjoncture des plus incertaines, où l’inflation se fait de plus en plus forte, nul doute que le marché risque de subir un nouveau revers. Aujourd’hui, il n’est plus possible de jouer sur les taux de crédit immobilier. Longtemps à un niveau exceptionnellement bas, la phase haussière s’est désormais installée et continue d’éliminer semaine après semaine quantité d’acheteurs. N’oublions pas que la BCE vient récemment de relever son principal taux directeur à 1.25 %. Les conséquences ne seront donc pas des moindres.

Des prix trop déconnectés de la réalité économique représentent en effet un réel danger. Trop longtemps ignorée, la réalité refait surface. Aujourd’hui la bulle doit rapidement se dégonfler pour retrouver des bases plus saines. Les prix immobiliers pourront ainsi se diriger vers des valeurs plus compatibles avec les capacités financières des ménages. Cela favorisera à terme un regain d’activité nettement plus durable. En 2010, la crise était bien finie, nous criait on haut et fort, alors même que les taux étaient au plus bas et que, la durée des prêts à l’accession ne cessait d’augmenter.
Malheureusement, la crise semble être encore bien présente, d’autant que les salaires ne sont pas véritablement partis pour progresser.

– Point de vue avec le site immobilier Novemo.com