visitez le Palais El Badii avec la Villa Dar Zina


Une fois confortablement installé dans votre riad de luxe marrakech, vous aurez hâte de visiter la ville ôcre et admirer le palais El Badii. Le « palais de l’incomparable » fut construit en 1578 par Ahmed el Mansour (le Doré) qui, de retour de la bataille des Trois rois, voulut célébrer sa victoire sur l’armée portugaise. La construction de ce fastueux palais dura entre 1578 et 1603. On utilisa les matériaux les plus nobles et les plus riches pour décorer les 360 pièces de cette résidence princière.

Ahmed le Doré fit venir à Marrakech des artisans renommés d’Andalousie et de Catalogne pour travailler l’onyx de France, le marbre d’Italie, le granit d’Irlande et l’ivoire d’Afrique et des Indes.

Aujourd’hui, lors de votre week end marrakech,  vous ne verrez plus cette magnificence de l’histoire ancienne puisque Moulay Ismaïl le démolit et transféra les matériaux précieux dans ses résidences de Meknès. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un vaste terrain, planté d’orangers et entouré de hautes murailles sur lesquelles nichent les cigognes.

Mais revenons à la période ancienne et imaginez ce à quoi pouvaient ressembler les appartements d’Ahmed le Doré. Des enfilades de pièces privées jouxtaient la grande cour intérieure ornée de magnifiques bassins. Un merveilleux palais dédié aux audiences officielles se trouvait également en son centre.

Des artistes chevronnés vinrent des quatre coins du monde arabe afin de ciseler les mosaïques et les plafonds du palais qui étaient ornés de zelliges en or. On rapporte que le Maroc alors producteur important de sucre, aurait troqué les blocs de marbre venus de carrare contre leur poids en sucre et que les ouvriers étaient rémunérés leur poids en or annuellement.

Ce palais des Mille et une nuits que fut le palais El Badii fut incontestablement d’une richesse extravagante et servit de lieu à de magnifiques fêtes royales avec ses immenses salles de réception.

On raconte également qu’Ahmed le Doré y fit construire un ingénieux chauffage central grâce à des tubulures en cuivre permettant d’acheminer l’eau chaude dans le palais.

Ahmed le Doré mourut alors que les travaux qui duraient déjà depuis 25 ans n’étaient toujours pas terminés.