Quand on cherche à se différencier avec un piercing situé à un endroit traditionnel, on a toujours la possibilité de trouver « le » bijou original. Mais lorsque cela ne suffit plus, le stretching peut devenir une excellente alternative. En effet, même si la majorité des écartements se font aux lobes des oreilles, il est bon de rappeler qu’il est possible d’étendre cette pratique à de multiples endroits, notamment le cartilage des oreilles, le septum (la cavité située entre les deux narines), le labret (tour de bouche), les narines, la langue, le nombril, les tétons ou encore certains piercings de surface et même certains piercings génitaux.
Les plugs, flesh tunnels et autres écarteurs offrent donc l’ouverture de nouvelles gammes de parures toutes plus originales les unes que les autres, puisque la largeur de ces bijoux permet d’arborer des motifs, des dessins et des sculptures plus riches. Le choix des matériaux est également plus varié : les classiques (acier, acrylique…) mais surtout les organiques (corne, os, bois, pierre…)
Il existe diverses techniques de stretching, selon l’endroit et l’appréciation de chacun. Le stretching aux guides (ou tapers) est la plus courante. Elle se fait à l’aide de cônes circulaires de divers diamètres s’emboitant les uns dans les autres. On les fait glisser à l’intérieur du trou afin de l’élargir progressivement. Sur le même principe on peut également utiliser des pinces à desserrer munies de bagues. Les plus pressés peuvent également utiliser des Dermal Punch, sortes d’aiguilles creuses circulaires plus ou moins larges qui vont perforer la zone autour du trou, ou même utiliser un simple scalpel (ces deux techniques ne nécessitent pas de piercing au préalable). On peut aussi simplement insérer des bijoux suffisamment lourds aux diamètres de plus en plus larges.