Bonjour !
Mon nom est Christopher Di Omen. Je suis né le 30 Août 1967 à Hull. Je suis citoyen Amérindien et plus précisément Algonquin de la bande de la rivière désert, laquelle est située près de Maniwaki, Québec, Canada.
Je suis schizophrène.
J’ai développé cette maladie après avoir été victime d’une tentative de meurtre survenue le 26 octobre 1985 avec comme résultat une balle au bras gauche. Lorsque je me remémore cet événement, je suis envahi par la terreur et quand cette terreur devient trop grande, je perds conscience et ce sont alors deux entités qui prennent ma place.
La première, c’est i, le gentil. Il est écrivain et a publié trois livres intitulés « La pomme », « Anubis » et « Mes règlements de conte », que l’on retrouve aux éditions Fleur de lys.
Deux d’entre eux sont disponibles gratuitement en format numérique sur le site de la maison d’édition www.manuscritdepot.com.
L’autre entité, c’est Omën. Lui il est mauvais, mais ce n’est pas un mauvais gars. Il est photographe.
La présente a pour but de vous informer que je libère mon article « Mort ou Décédé » ci-dessous de tous ses droits d’auteurs. Vous pouvez donc le publier dans n’importe quel journal, magazine, site internet ou autre média. Je vous demande simplement d’indiquer que c’est moi qui l’ai écrit et si possible de me tenir informé de l’endroit où vous l’avez publié.
Mort ou Décédé
La mort !
Je n’essaie pas de vous faire peur avec ce mot, ni aucun mot dans ce texte.
Nous avons tous ou nous allons tous perdre un être cher à un moment donné dans notre vie. Moi j’ai perdu mon frère dans un accident de voiture. Il avait 38 ans, paix à son âme.
Je ne dis jamais qu’il est mort lorsque je parle de lui. Je dis toujours qu’il est décédé.
Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble moins mort de le savoir décédé.
En Occident, tout se passe comme si la mort au cours du temps, tantôt avance, tantôt recule.
Au Moyen-âge, il y a eu une explosion romantique du phénomène. À la Renaissance ont ressurgi le pathétique et le macabre avec leurs excès, pour se terminer avec une certaine forme de fantastique ou d’horrible de nos jours.
En ce qui me concerne, je crois que la Mort est naturelle et nécessaire. La surpopulation est un état démographique qui se caractérise par une insuffisance des ressources disponibles pour assurer la survie d’une population et de sa descendance sur un territoire.
Le seuil en nombre d’habitants par hectare au-delà duquel on parle de surpopulation varie fortement selon le type de territoire, le comportement des habitants et des ressources qu’il offre.
Le seuil de notre planète n’est pas connu. Il dépend de la consommation collective des ressources qui ne sont pas, ou qui sont peu ou durement renouvelables. Il dépend aussi de l’accès à ces ressources. Certaines d’entre elles sont remplaçables; le charbon a remplacé le bois, le pétrole a remplacé le charbon.
Avec l’amplification des échanges commerciaux, les ressources produites sur Terre ont été plus largement dispersées, permettant la colonisation de tous les territoires de notre planète.
Les progrès techniques ont permis une augmentation de l’utilisation des ressources. Ces techniques permettent un certain temps à une population d’outrepasser la capacité productive de son environnement. Une population disposant de moyens techniques abondants et de ressources fossiles peut répondre à ses propres besoins. Mais elle accumule tout de même toujours une dette écologique envers les générations qui vont suivre.
On estime aujourd’hui que les hommes préhistoriques étaient en état de surpopulation à partir de 3 à 4 habitants par kilomètre carré, avec des problèmes graves qui apparaissaient à 8 à 10 habitants par kilomètre carré. Une surpopulation peut se résorber par l’émigration ou une surmortalité, soit par des famines, des maladies ou quelque chose de moins naturel comme des guerres.
L’agriculture a permis une première hausse de population à environ 10 habitants par kilomètre carré. Avec l’élevage, nous avons atteint un nouveau seuil d’environ 20 habitants par kilomètre dans l’Antiquité. Ce seuil est passé à 40 au Moyen Âge, grâce à l’arrivée de la charrue. Le bocage de haies, allié à la pêche a fait encore augmenter les rendements, permettant un maximum de 200 habitants par kilomètre carré.
Il semble qu’une limite fut atteinte au cours du 13ième siècle. La croissance diminua à cause la qualité des sols surexploités, fragilisant les populations. C’est vraisemblablement la cause de la virulence de la Grande Peste de 1346 qui a tué un tiers de la population européenne.
La riziculture a permis d’atteindre des rendements très élevés. La récolte se faisant plusieurs fois par an a permis d’augmenter la population à 1 000 habitants au kilomètre carré.
Il a fallu attendre l’apparition de l’ONU et des statistiques internationales pour que le grand public puisse disposer de chiffres permettant de connaître le nombre total d’êtres humains vivant sur Terre.
C’est ainsi qu’après la Seconde Guerre mondiale, les gens ont pu prendre conscience que la population humaine avait mis des centaines de milliers d’années pour dépasser le cap du milliard d’individus vers 1800 et qu’un peu plus d’un siècle plus tard, elle avait déjà doublé à deux milliards vers 1930. Le troisième milliard a été atteint en 30 ans et ensuite le 4ième en seulement 15 ans en 1975, lequel depuis a doublé.
Pendant ce temps les progrès de l’agriculture ont été importants, mais semblent stagner depuis 20 ans. Avec une espérance de vie de 77,2 ans pour les hommes et de 84,2 ans pour les femmes et un taux de croissance moyen de 200 000 personnes de plus par jour, nous nous dirigeons vers la catastrophe.
Même si nous créons des mégalopoles pour tout le monde, comment allons-nous les nourrir? La capacité alimentaire de la Terre a déjà été atteinte en 1990. Les mégas fermes existent déjà et elles ne peuvent plus aujourd’hui répondre à la demande. Les animaux que nous mangeons ne peuvent pas produire plus de bébés par année qu’ils le font déjà, et il faut laisser du temps à ces animaux de grandir. Les océans sont déjà vides.
Vous voyez toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. Et nous ne sommes que sept milliards. Nous avons déjà des problèmes qui dépassent notre capacité à les régler.
Qu’allons-nous faire pour réparer cette catastrophe planétaire qui nous avait déjà été annoncée, non pas par des prophètes de malheur, mais par tous les plus grands scientifiques du monde et ce, il y a des années ? Allons-nous écrire des lois interdisant aux couples d’avoir des enfants? Qu’allons-nous faire avec ceux qui désobéissent, allons-nous les mettre en
prison, ou pire encore, les faire avorter? Pouvez-vous imaginer un monde sans enfants? Un monde où on n’entendrait plus les pleurs d’un nouveau-né, qui sonnent toujours comme une mélodie des Dieux dans les oreilles de tous parents.
Pour éviter cela, la solution c’est la nature qui l’a trouvée. Ça s’appelle l’Homosexualité.
Des relations sexuelles entre individus du même sexe sont observées dans l’ensemble du monde animal. Je ne vous dis pas de rejoindre les rangs des enfants de l’arc-en-ciel, mais de les laisser vivre.
Comme cela, nous éviterons d’avoir des lois restreignant les naissances et de nous retrouver comme la Chine d’aujourd’hui qui a une population masculine de 55%, alors que dans le reste du monde ce pourcentage est égal à 50% pour chacun des sexes. Que c’est-il passé avec les 5% de filles qui manquent ? Et bien je vais vous le dire : N’ayant droit qu’à un seul enfant et parce que le nom de famille est transmis par le mâle, les parents les ont tués à la naissance et ça continue tabernacles !
5% de 1.3 milliard de Chinois, cela en fait le plus grand génocide de l’histoire de l’humanité. Une autre conséquence de la surpopulation à laquelle vous n’avez pas pensé. Laissez les Fifes faire la fifure dans cette structure qui va bientôt tous nous faire crever de faim et agir comme des imbéciles.
Dites à votre Pape qu’il peut toujours continuer à se bercer de ses illusions dans son fauteuil en or massif 24 carats, mais d’arrêter de dire au monde que c’est un péché de porter des condoms. Dites à vos gouvernements d’arrêter de dépenser l’argent de vos impôts dans la recherche pour garder plus longtemps ceux qui ont déjà eu leur vie.
Que vous soyez Mort ou Décédé, l’important c’est quand même de penser qu’il nous faut débarrasser le plancher à un moment donné. Oui ça fait mal ce que je vous dis, mais consolez-vous, parce que ça va faire encore plus mal tout à l’heure ! « Watch out ! ».