Vendredi 4 février 2011 – Pas sûr, à moins que les taux d’emprunts immobiliers, en progression, ne freinent les possibilités financières des potentiels acquéreurs.

Dans tous les cas, les cœurs des principales villes de France et dont bien entendu, les quartiers très prisés de la capitale, devraient conserver leur attractivité. Les prix de la pierre ont à ce titre une marge de progression malgré un contexte économique tendu.

Les logements anciens situés à Paris font en effet l’objet d’une demande très élevée. De ce fait, les prix des appartements ou des maisons qui en découlent atteignent des sommets et la gourmandise des vendeurs ne devrait pas s’apaiser en 2011.

Le marché immobilier de Paris intra-muros est indiscutablement un marché à part. La province a connu en effet une progression des prix beaucoup moins spectaculaire. De profondes divergences sont également observables selon les régions de l’hexagone et il est à noter que le marché a été particulièrement sélectif au cours de l’année 2010. De ce fait, le site immobilier Novemo.com table pour sa part sur une stabilisation des prix de l’immobilier résidentiel ancien en 2011.

Dans sa globalité, tout ne va pas pour le mieux pour le marché immobilier.
Bien entendu Paris restera Paris en 2011, avec son déséquilibre entre l’offre et la demande qui la caractérise. Mais avec la montée des taux, de nombreux acheteurs ne pourront suivre le mouvement haussier des prix. La hausse si toutefois elle a lieu, sera donc certainement moins exceptionnelle qu’en 2010.

4.02.2011