Jeudi 10 juin 2010 – A travers un contexte économique encore défavorable, l’immobilier peine a retrouver sa pleine vigueur. Depuis plusieurs mois, chaque jour apporte son lot d’inquiétudes, notamment au niveau des chiffres du chômage.

Le marché de l’immobilier se heurte indiscutablement à des difficultés multiples. Jusqu’à présent, ce secteur a été majoritairement soutenu par des mesures artificielles, ayant permis de limiter le ralentissement de l’activité. Dans le même temps, les taux d’emprunts, ont considérablement reculé pour atteindre des niveaux historiques.

Néanmoins, la valorisation des biens apparaît dans l’ensemble toujours excessive, et les prix actuels ne peuvent aider à une reprise significative. La baisse reste globalement insuffisante et les prix incompatibles avec les capacités financières des ménages en France.

Bien évidemment, les dispositifs d’aide à l’accession ne seront pas éternels et leur suppression pèsera inévitablement sur le marché. Aussi, les taux des crédits immobiliers pourront difficilement reculer davantage. Ceux-ci amorceront même probablement un retour à la hausse d’ici à quelques mois.

La solvabilité des ménages toujours mise à rude épreuve, à travers une conjoncture morose, laisse entrevoir les nombreux abus des années passées, où l’immobilier a traversé une période de hausse continue durant près d’une décennie. Aujourd’hui, la baisse des prix reste globalement insuffisante en France pour accroître sensiblement le pouvoir d’achat des ménages et favoriser une reprise durable.

10.06.2010