Puces RFID, l’avenir des virus
C est quoi un un virus ? Un virus informatique est un logiciel malveillant conçu pour se propager à d’autres ordinateurs en s’insérant dans des programmes légitimes appelés « hôtes ». Il peut perturber plus ou moins gravement le fonctionnement de l’ordinateur infecté. Il peut se répandre à travers tout moyen d’échange de données numériques comme les réseaux informatiques et les cédéroms, les clefs USB, etc.
Et bientôt les puces RFID, on arrête pas la technologie, comme démarrer sa voiture avec un clé ou bien en appuyant sur un bouton starter devient trop compliquer pour l’homme du 21 siècles, on s’implante une puce pour démarrer son véhiculer, ouvrir la porte de chez soi, payer ses achat, etc. …..
Mais dit informatique, dit sécurité, un chercheur britannique a volontairement piraté un minuscule circuit électronique installé sous sa peau. Le virus s’est ensuite propagé dans d’autres ordinateurs de l’université.
Moralité : il ne faudra pas oublier les antivirus dans les logiciels embarqués pour les implants du futur, qu’on dit inévitables.
Une puce sous la peau peut-elle être piratée ? La réponse est oui. Techniquement, cette possibilité n’a rien de surprenant et a d’ailleurs été évoquée depuis longtemps.
Elle vient d’être démontrée par Mark Gasson, du Cybernetic Intelligence Research Group, un laboratoire de la School of Systems Engineering, University of Reading (Royaume-Uni). (Voir le reportage vidéo de la BBC dans ce labo, en anglais)
Ce chercheur en informatique s’est d’abord fait implanter, en 2009, une puce RFID (Radio Frequency Identification) sous la peau de sa main gauche. Grâce à elle, il peut ouvrir les portes de certains locaux sécurisés et se fait reconnaître par son téléphone mobile. Il peut aussi être suivi à la trace dans l’université.
Le but de l’expérience était de chercher les bénéfices et les risques qu’un tel implant pouvait occasionner. Elle a été poussée un cran plus loin avec l’introduction d’un virus informatique par une connexion avec un ordinateur volontairement contaminé.
Ce virus a pu ensuite se copier dans les systèmes informatiques qui ont communiqué avec ce circuit sous-cutané. Si des puces du même genre avait équipé d’autres personnes, le virus aurait pu se propager parmi les humains…
Le nombre total de programmes malveillants connus serait de l’ordre 95 000 selon Sophos (tous types de malwares confondus). Cependant, le nombre de virus réellement en circulation ne serait pas supérieur à quelque milliers selon la Wildlist Organisation1, chaque éditeur d’antivirus ayant intérêt à « gonfler » le nombre de virus qu’il détecte. La très grande majorité touche la plate-forme Windows. Bien qu’ils soient extrêmement peu nombreux, il existe aussi des virus sur les systèmes de type Unix/Linux2, mais aucun n’est capable de se répandre ou de toucher un nombre significatif de postes. Le reste est essentiellement destiné à des systèmes d’exploitation qui ne sont plus distribués depuis quelques années, comme les 27 virus — aucun n’étant dangereux — frappant Mac OS 9 et ses prédécesseurs.
Les virus font souvent l’objet de fausses alertes que la rumeur propage, encombrant les messageries. Certaines d’entre elles, jouant sur l’ignorance en informatique des utilisateurs, leur font parfois détruire des éléments de système d’exploitation totalement sains.
Pour ce chercheur, la généralisation des puces est inévitable
Plus sophistiqué que des circuits RFID d’identification (comme les badges de télépéage ou les étiquettes électroniques dans les magasins), celui utilisé pour cette expérience se rapproche plutôt des implants tels que l’on peut les envisager dans un avenir proche. Mark Gasson explique :
« Nos recherches montrent que les technologies implantables se sont développées au point que ces implants sont désormais capables d’échanger des données, de les stocker et de les manipuler. »
Le chercheur en est persuadé, ces appareils électroniques introduits dans le corps peuvent apporter des bénéfices considérables, qu’ils soient à usage médical ou non.
Leur généralisation lui semble inéluctable, pour soigner ou pour « nous améliorer ». Un jour, prédit-il, la pression sociale ira dans ce sens et il y aura trop de désavantages à les refuser, comme les téléphones mobiles aujourd’hui.
Des cobayes ont déjà testé l’implant
Mais ces circuits deviennent de vrais ordinateurs et il faut d’ores et déjà réfléchir aux risques de prise de contrôle ou de récupération de données dont ils peuvent faire l’objet.
Il y a quelques années, la journaliste américaine Annalee Newitz s’était elle aussi fait implanter une puce RFID, qu’un informaticien était parvenu à cloner intégralement.
Amal Graafstra, auteur d’un livre sur la question, s’était équipé de deux puces Verichip, une dans chaque main, pour explorer les possibilités de ces (énormes) grains de riz électroniques proposés par l’entreprise Applied Digital Solutions, qui, après une bonne réussite avec le bétail, imaginait « pucer » un maximum de clients ou leurs enfants, aux fins d’identification ou de repérage rapides.
Mark Gasson présentera cette expérience le mois prochain lors d’une conférence de l’International Symposium on Technology and Society (IEEE) intitulée Technologie et société. »source Futura-Sciences et rue 89″
Solution Informatik sera bien obligé de créé des outils pour éradiquer des virus de puces RFID, seul l’ avenir nous le dira.
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