A la veille de la journée européenne de l’insuffisance cardiaque, organisée le 7 mai prochain, la Fondation Cœur et Artères se propose de lever le voile sur cette maladie peu connue en France qui touche néanmoins près d’un million de personnes par an, soit 1 à 3% de la population.
L’insuffisance cardiaque est une maladie caractéristique des sociétés modernes. Le mode de vie urbain et sédentaire associant une alimentation trop riche et un manque d’activité physique favorise le développement des maladies cardiovasculaires dont l’infarctus du myocarde, pathologie à l’origine de l’insuffisance cardiaque.
L’infarctus du myocarde, plus familièrement appelé crise cardiaque, correspond à la mort de cellules d’une partie des muscles cardiaques laissant des zones mortes dans le cœur. Ce dommage altère sévèrement la contraction du cœur et donc la diminution du débit cardiaque qui achemine le sang riche en oxygène et en nutriments vers l’ensemble des tissus de l’organisme. Cette diminution du débit cardiaque fait entrer les patients dans l’insuffisance cardiaque qui les handicape dans leur quotidien.
Des essoufflements persistants et réguliers, des douleurs sévères à la poitrine et à l’abdomen, des évanouissements à répétition, des prises de poids rapides et des pertes d’appétit sont tant de souffrances qu’un insuffisant cardiaque doit assumer au jour le jour. A ceci s’ajoute des hospitalisations récurrentes rendant l’insuffisance cardiaque responsable de 10% des admissions dans des centres médicaux.
L’insuffisance cardiaque est une maladie fréquente dont l’évolution peut devenir très préoccupante et pour laquelle les traitements actuels ne guérissent pas mais soignent les patients. Des gestes d’hygiène de vie permettent de ralentir la progression de la maladie telle qu’une alimentation saine et équilibrée, limitée en sel, un arrêt de la consommation d’alcool et de tabac et le maintien d’une activité physique modérée comme la marche. Les patients atteints d’insuffisance cardiaque sont suivis par un cardiologue et par un médecin généraliste, qui leur délivrent un traitement et des indications adéquats.
« Face à cette maladie qui touche 100 000 personnes supplémentaires chaque année, la Fondation Cœur et Artères s’investit dans la lutte contre ce fléau en finançant des programmes de recherche visant à mieux connaitre et à mieux traiter l’insuffisance cardiaque. Nous soutenons des recherches très prometteuses, comme le traitement par cellules souches qui consiste à tenter de « régénérer » le cœur grâce à de nouvelles cellules qui vont remplacer les cellules mortes», explique ainsi le Pr. Fruchart, Président de la Fondation Cœur et Artères.
À propos de la Fondation Cœur et Artères
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…).
Aujourd’hui, la fondation finance de nombreuses recherches qui ont pour but d’aboutir à de nouveaux traitements thérapeutiques permettant de sauver des vies. La mission de la Fondation consiste également à informer, prévenir pour mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.
Pour en savoir plus sur la Fondation Coeur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com
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Par courrier : Fondation Coeur et Artères – Parc Eurasanté – 256 avenue Eugène Avinée – 59120 Loos (n’oubliez pas de laisser vos coordonnées pour l’envoi du reçu fiscal)
Pour contacter la Fondation Coeur et Artères : contact@fondacoeur.com ou 03 28 16 92 00.
Focus sur les maladies cardiovasculaires
Ces maladies représentent aujourd’hui un enjeu crucial de Santé Publique puisqu’elles constituent la première cause de mortalité dans l’ensemble des pays développés et n’épargnent plus les pays émergents. Chaque année, en France, les maladies cardiovasculaires représentent : 120 000 infarctus du myocarde par an, 130 000 accidents vasculaires cérébraux par an induisant 180 000 décès par an.
On prévoit même, vieillissement de la population aidant, une hausse de 50% du nombre de cas d’insuffisance cardiaque et d’infarctus au cours des 25 prochaines années si rien n’est fait. Derrière cet ensemble des maladies cardiovasculaires, se cachent en effet plusieurs pathologies métaboliques qui favorisent leur développement, parmi lesquelles certaines sont en particulière expansion :
– L’obésité : Entre 1987 et 1996, l’obésité a augmenté d’environ 45 % dans l’Hexagone. En 2020, près de 20 % de la population française sera classé dans le groupe « obèse » (Inserm, Institut National de la santé et de la recherche médicale), contre 9,5 % en 2002. La jeunesse française, longtemps «protégée » face à cette épidémie, est à son tour touchée avec plus de 13% des enfants et adolescents présentant aujourd’hui une obésité ou un surpoids On dénombrerait en particulier aujourd’hui en France 16% d’obèses dans la classe d’âge des 7-12 ans, alors qu’ils n’étaient que 5% en 1980.
– Le diabète : 2,5 millions de Français sont atteints de diabète de type 2 avec une augmentation de 3,2 % par an du nombre de diabétiques constatée entre 1998 et 2000. En 1985, 35 millions de personnes dans le monde souffraient de cette maladie. En 2000, quinze ans plus tard, le chiffre dépassait les 150 millions et devrait atteindre 300 millions d’ici à 2025, soit 5,4 % de la population mondiale.
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