A l’heure actuelle, si certains s’avancent à dire que les conditions de marché n’ont jamais été aussi bonnes, ce n’est bien évidemment pas l’avis de tout le monde.
Le recul des taux d’intérêt des prêts à l’habitat a permis d’accroître la capacité d’emprunt des ménages, offrant ainsi de belles opportunités.

Conjuguées aux mesures de soutien fixées par l’Etat, l’activité du secteur immobilier a connu un léger regain, sous l’impulsion de ces dispositifs.
Certains ménages ont pu ainsi concrétiser leurs projets, en bénéficiant de ces mesures temporaires.

En revanche, la baisse des prix a bien évidemment été freinée par ce montage incitatif qui n’est à ce propos pas éternel. La hausse probable des taux d’emprunts au cours des prochain mois pèsera inévitablement sur la capacité d’emprunt des ménages et poussera de nouveau les prix de l’immobilier à la baisse.

A présent, les prix ont retrouvé des valeurs plus raisonnables sans pour autant revenir à un niveau compatible avec les capacités financières des ménages français.
Ainsi, dans certaines villes ou quartiers, la valorisation des biens immobiliers est encore excessive et ne permet pas un plein retour de l’activité du marché y compris, avec des taux d’intérêt d’emprunts particulièrement incitatifs.
De cette manière, le marché immobilier reste encore profondément fragile et le bilan plutôt mitigé.

Le 14.04.2010
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