Pour la location d’un Riad avec piscine au Maroc, ne vous faites pas de soucis et contactez ce magnifique palais, qui vous offrira des chambres si charmantes que vous ne souhaiterez plus les quitter. Situé au cœur de la médina, à 100 mètres de la Place Jemaa El Fna, réservez pour un hébergement dans un riad de Marrakesh qui vous plongera au cœur de la médina, et, après quelques pas, au cœur des Souks.
L’histoire de la place Jemaa El Fna
Le nom Jemaa El Fna qui signifie « le mosquée du néant » est assez atypique pour qualifier la place car aucune mosquée ne surplombe la place, ou ses environs, et les activités qui y pullulent sont aux antipodes de ce qu’éveille, à l’esprit, son nom. Dans le temps, la place commençait derrière les oliviers et les palmiers des jardins de la Koutoubia et se prolongeait jusqu’à la mosquée Ben Youssef. Avec le temps, l’évolution urbaine et les convoitises des spéculateurs ont conduit à son rétrécissement. En 1921, les pouvoirs publics, par l’arrêté du vizir Mohamed El Mokri, demandèrent, pour la première fois, son classement parmi les sites sauvegardés mais le dahir ne fut promulgué que le 20 juillet 1922 sous le sultan Moulay Youssef.
Raconter l’histoire de la célèbre place Jemaa El Fna est une tache assez ardue à relater car il n’y en a pas beaucoup de traces écrites. Son histoire se transmet oralement par ceux dont la vie s’articule principalement autour d’elle comme les jongleurs, les acrobates, les charmeurs de serpents, les diseuses de bonne aventure, etc. Aux dires de l’intellectuel espagnol Juan Goytisolo : «qui pourrait raconter l’histoire de la place ? La littérature orale n’en garde pas les traces, ses annales s’effacent tels des pas sur le sable. Mais, Jemaa El Fna conserve, malgré tout, la mémoire transmise par ceux qui vécurent en-de-par et pour elle, et la confie à ses jongleurs, ses derniers jongleurs, halaiquis sans futur et peut-être sans descendance». D’ailleurs, ce lieu unique a été classé, par l’UNESCO, patrimoine orale et immatériel de l’humanité en mai 2001. Certains considèrent que l’histoire de la place est un grand livre « rédigée » par des illettrés.
Dans les années 60, l’installation d’un Club Med sur un périmètre consacré aux populations de la place avait déclenché un véritable tollé. Juan Goytisolo avait d’ailleurs dit : «on est partout à la recherche de lieux d’échange où les gens pourraient parler ensemble. Ce lieu existe ici, et pourtant on voulait le transformer en centre commercial ou en parking ». Il commença par créer une association et se bâtit vigoureusement contre les constructeurs et, afin d’enjoindre l’UNESCO à protéger le site, créa la notion de « patrimoine oral de l’humanité». Depuis, le goudron a bien fini par recouvrir la place mais on y retrouve toujours les gargotes et les conteurs, le grouillement incessant de devins, porteur d’eau ou guérisseurs. Par certains côtés, c’est comme si Jemaa el fna s’était figée dans une sorte d’éternité, lui faisant tourner le dos au modernisme. C’est certainement cela qui lui sonne ce charme auquel ont succombé nombre d’illustres écrivains comme les frères Tharaud, Elias Canetti, et bien d’autres.
Les activités séculaires de la grande Jemaa El Fna sont des spectacles qui suivent et se ressemblent. Les visiteurs sont témoins des démonstrations de voyances, d’astrologie, de prestations dentaires parfois douteuses mais toujours appréciées ou de prestations orales sans cesse modelées afin que l’auditoire soit toujours aussi captivé par les contes entendus. A la tombée de la nuit, autre décors : ce sont les charmes culinaires du terroir accompagnés de la musique des gwanas et des abidate r’ma qui s’offrent aux heureux visiteurs.
