A l’heure actuelle, le secteur immobilier ne semble pas en capacité de retrouver un dynamisme significatif.
Durant l’année 2009, le recul des prix de l’immobilier aura globalement été insuffisant pour favoriser une reprise franche.
Désormais, si l’on peut observer une certaine stagnation des prix dans certaines régions françaises, la tendance principale reste néanmoins baissière. Ces derniers mois, les ventes concernaient majoritairement des biens dont le prix n’excédaient pas les 250 000 €. En effet, les ressources financières des ménages demeurent insuffisantes pour, permettre une relance efficace.
D’autre part, les taux d’emprunts vont probablement repartir à la hausse dès l’année 2010, poussant inévitablement les prix à la baisse. Actuellement, le financement constitue toujours un véritable obstacle dans la réalisation des transactions immobilières, malgré des taux historiquement bas.
Dopés par ces taux attractifs et par les mesures fixées par l’état, les prix se sont stabilisés. Les avantages attribués aux acheteurs se sont peu à peu reportés sur le prix de vente, limitant la baisse. Néanmoins, les volumes de transactions toujours faibles traduisent au contraire une situation difficile. Le léger rebond observé est attribuable aux dispositifs mis en place par l’état, conjugués au recul des taux d’emprunts.
Le secteur immobilier reste donc très fragile, d’autant plus, dans une conjoncture toujours incertaine. De par le manque de solvabilité indéniable des ménages, il apparaît illusoire de conclure si prématurément à une reprise de l’immobilier. Le volume de transactions immobilières actuellement bas, fournit de meilleurs indicateurs sur l’état de santé réel du marché. Il faudra bien entendu surveiller dans les prochains mois l’évolution des taux d’emprunts.

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