Quel prix pour un camping-car ?


450 000 Français sillonnent les routes à bord de camping-cars, dont le nombre a plus que doublé en dix ans pour atteindre aujourd’hui les 150 000.
A partir de 20 000 €

Cependant, ce mode de transport-hébergement n’est pas donné à tout le monde : il faut compter au minimum 28 000 € pour le plus léger et le plus petit des camping-cars, c’est-à-dire le fourgon aménagé.
Les profilés, de forme aérodynamique, ou les capucines, avec couchettes au-dessus de la cabine du conducteur, valent, en entrée de gamme, de 35 000 à 45 000 €.
Pour « l’intégral » , considéré comme le nec plus ultra, il faut compter au minimum 60 000 €.

Une vraie maison sur roues

Ces modèles de base, pour quatre personnes, comportent tous une cuisine avec plaque chauffante, réfrigérateur, et des sanitaires avec douche et WC.
Mais les prix grimpent vite si l’on choisit des options, comme le four à micro-ondes, la télévision…, ou si l’on désire passer aux six, voire sept places. L’intégral peut ainsi atteindre la coquette somme de 106 000 €…

Avoir du temps libre

Les plus de 50 ans représentent 75 % de la clientèle du neuf. La moitié de ces propriétaires ont des revenus annuels compris entre 20 000 et 50 000 €. Et surtout, une fois à la retraite, ils ont du temps.
Car un tel investissement n’est valable que si l’on compte partir régulièrement.
Petites escapades de week-end, vacances itinérantes en France ou plus longs séjours à l’étranger : un tiers des camping- caristes sillonnent les routes six à dix fois par an.

Un marché de l’occasion plus abordable

Pour ceux dont les revenus sont moins élevés et pour les actifs, qui ont moins de temps pour multiplier les déplacements, la solution se trouve sur le marché de l’occasion.
En seconde main, on trouve par exemple des fourgons aménagés, des capucines et des profilés à partir de 18 000 €. L’intégral, lui, se négocie à partir de 30 500 €.

La location, une solution

Devant ces prix d’achat et d’entretien élevés, il reste la location. C’est la bonne solution pour les novices qui veulent tester avant d’acheter, ou les occasionnels qui ne veulent pas passer toutes leurs vacances en camping-car.

L’idéal est de privilégier les périodes les moins recherchées, donc les moins onéreuses. En basse et moyenne saison (de fin août à juin), la semaine coûte de 550 à 660 € pour des kilométrages variant entre 1 000 et 1 400 km chez Hertz, Avis et Europcar. L’été, comptez 800 à 880 € la semaine pour environ un millier de kilomètres inclus, 990 € pour une distance illimitée.

Un gabarit parfois encombrant

Au volant d’un camping-car, votre liberté est toutefois limitée, à cause du gabarit encombrant du véhicule. À éviter, les rues étroites et pittoresques des vieilles villes. Le mieux est de se garer en périphérie et d’utiliser des vélos pour se rendre en centre-ville. Attention aussi aux corniches et aux lacets de montagne.

Il est recommandé aux loueurs du dimanche de se familiariser avec le gabarit, qui tient davantage du camion que de la voiture, avant de prendre la route. D’ailleurs, les professionnels ne vous laissent pas partir à l’aventure sans vous avoir fait essayer le véhicule.

Si vous louez de particulier à particulier, exigez cette formation express et demandez le maximum de conseils. Vous éviterez ainsi les erreurs classiques commises par les novices, comme se retrouver bloqué dans un parking souterrain à cause de la hauteur du camping-car…

La liberté en camping-car… ou presque

Partir au pied levé sans contraintes de réservation, apprécier de nouveaux paysages jour après jour…, le camping-car offre des vacances itinérantes à ceux qui ont l’âme nomade. Mais cette liberté est parfois entravée dans certaines municipalités. Sur le littoral, dans les Landes ou sur la Côte d’Azur, par exemple, de nombreux coins de nature, ainsi que des parkings, leur sont interdits à l’aide de barres fixées à moins de 2,70 m de hauteur.

Bon à savoir : de nombreux propriétaires privés accueillent chaleureusement les camping-caristes. Le réseau France Passion répertorie plus de 500 domaines viticoles et agricoles qui offrent un hébergement gracieux.

Des frais annexes

Les camping-cars étant classés en catégorie 2, les péages autoroutiers sont environ 30 % plus chers que pour les voitures, classées en catégorie 1.

Un camping-car consomme aussi plus de carburant qu’une voiture (entre 8 et 12 litres aux 100 km selon la motorisation), inconvénient compensé par le fait que la quasi-totalité des modèles roulent au gazole.

L’intégral

Les intégraux sont des camping-cars qui ont fait l’objet d’un carrossage complet, intégrant la cabine. Ils offrent en général une habitabilité supérieure aux autres.

Source : http://www.dossierfamilial.com/auto/auto/quel-prix-pour-un-camping-car,17