La folle perdition, où nous mènent nos pas d’hommes désabusés, s’en vient à l’horizon d’un espoir irrésolu scander sa virulence sur une terre ravagée de conflits sans cesse renouvelés.
De partout le mal suppure, il n’est plus assez de mots pour qualifier les maux qui malmènent notre civilisation. L’amorce d’un chaos annoncé n’est plus une prémisse, mais une réalité quotidienne.
L’humain qui construit chaque jour son histoire, ne gagne aucune expérience d’elle puisque toutes ses erreurs se répètent irrémédiablement avec une force décuplée.
L’homme n’est qu’un faiseur de drame et perpétue son irresponsabilité aux quatre coins du globe terrestre. Sa suffisance et son orgueil mettent un frein à sa technologie démentielle qui n’est même pas capable de le rendre heureux. La folie des hommes terreurs entrave la liberté de vie et à grand pas parcelle les humains en deux groupes : les pré-survivants (minorité privilégiée) et les déjà presque condamnés (la majorité désargentée.)
C’est ce monde au bord du gouffre que le jeune président Barack Obama, désormais l’homme le plus puissant de la planète, va devoir régenter.
Est-il encore homme ? L’ampleur de sa tâche est si démesurée qu’il devra être un dieu pour accomplir son œuvre.
Combien voudrait le voir éclairer notre demain d’une juste Rédemption, bannir les désagréments d’une terre qui a trop souffert. Sa prestance, son charisme le consacrent tel un sauveur des âmes perdues. La bonne parole est à ses lèvres et son visage rayonne d’une lumière apaisante qui nous laisse imaginer que le sang des enfants, des femmes, des hommes innocents cessera de couler dans ces actions meurtrières de guerres insipides qu’engendrent l’incompréhension, la barbarie et la bêtise humaine.
Barack Obama, plus qu’un mortel, est maintenant un événement planétaire. Il est le demain d’une fraternité énergique et durable entre les peuples, les races et les religions. Son statut de guide universel vient d’être confirmé et tous les regards convergent vers un être mythique en demeure de changer le monde ‘’Yes we can !’’
En chacun de nous brille une étincelle de vie meilleure. Barack Obama est la flamme que beaucoup d’hommes ont crée pour qu’il devienne un phare dans la pénombre de notre civilisation terrestre en but à son autodestruction.
Le cœur des hommes s’est ouvert à une autre image que la blancheur oppressive. Le métissage gagne ses lettres de noblesse pour garantir, enfin, le mélange des couleurs, car en somme ! La terre n’est peuplée que d’humains qui souffrent, pleurent, rient, saignent et aiment quelle que soit leur couleur de peau.
Gageons que Barack Obama saura apporter cette symbiose de cœurs qui aspirent à l’avènement d’une autre ère. La justice, la fraternité, la liberté, la tolérance, deviendront-elles, enfin, des actes réalisés et permanents ?
Nous croyons en cet homme, comme s’il s’agissait de notre ultime recours avant la fin.
Pourquoi ne pas se laisser bercer par la douce illusion que ce mardi 20 janvier 2009 est le jour de l’investiture d’un nouveau rêve planétaire pour rebâtir une humanité d’une réelle transcendance !
Pourquoi ne pas croire à ce grand rassemblement derrière Barack Obama devenu pour l’heure notre conscience humaine face aux démons qui nous habitent.
La tragédie que vit la planète terre a donné vie à un Barack Obama lumineux. Désormais le peuple des hommes attend les actions de ce nouvel élu.
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